Le numéro « Lacan et adolescence » (2016, T. 34 n°2) de la revue Adolescence est paru le 30 juillet. « Corps blessé » mi octobre et |
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PRÉSENTATION DU NUMÉRO |
L’œuvre de J. Lacan est vierge de tout rapport à l’adolescence. Dés lors, sur quels concepts les praticiens, psychothérapeutes ou universitaires se revendiquant de J. Lacan peuvent-ils s’appuyer dans le travail avec des adolescents ? L’hypothèse principalement développée dans ce numéro est qu’il serait possible, voire utile et fructueux, de déplacer la question du développement vers celle de structure. La chronologie ne serait plus l’élément essentiel de l’ordre logique pourtant maintenu, le passage de l’enfance à l’âge adulte devenant un cas particulier de modifications structurales. Cette hypothèse est développée autour des thèmes du choix amoureux et de l’acte sexuel, de la centralité ou de la non centralité de l’Œdipe, de l’image et du sujet, de l’Autre parental, du corps représenté et du virtuel, et enfin de l’entrée dans la psychose, soit paranoïaque soit schizophrénique, convoquant à l’occasion Rimbaud ou Kafka à coté de D. W. Winnicott et bien sûr de Freud. Un article de B. Golse propose des vues nouvelles sur la phase de latence de l’enfance. Dans la rubrique « Dehors » sont questionnés la question d’adversité comme pouvant éclairer la rencontre de l’adolescent avec les autres, ainsi que l’adolescence féminine en particulier les modalités de transfert spécifiques aux jeunes filles Jacques Dayan |
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SOMMAIRE |
O. Ouvry, J. Dayan - O. Ouvry, J. Dayan Bernard Golse - Le suicide des préadolescents « Dehors » Vincent Cornalba - De l’adversité |