Ceci est une illusion

Le 5 juin 1938, Sigmund Freud, tout juste arrivé de Vienne, se repose dans la demeure de la princesse Marie Bonaparte. Il voit surgir un énergumène qui tente de lui extorquer l’interprétation d'un rêve. C'est André Breton. Celui-ci n’obtiendra qu’une réponse sibylline dans laquelle il semble être question de Carl Jung. Il se lance alors à la recherche de la signification du message. S'ensuit une série de rencontres surprenantes où l'on retrouve par ordre d'entrée en scène, Jacques Lacan, Pablo Picasso, Salvador Dali, Sigmund Freud, Sandor Ferenczi et finalement Carl Jung.
D'associations d'idées en flash-back, cette fiction historique est construite comme un roman à tiroirs, ouvrant tour à tour ses découvertes et ses secrets. Au lecteur d'y puiser les éléments fondamentaux de la théorie du narcissisme surgissant des échanges entre Freud et Jung, ainsi que les ferments du stade du miroir à l’œuvre dans la rencontre forcément surréaliste, entre Lacan et Dali.
Se référant à une lecture précise des textes freudiens et lacaniens, l’auteur restitue le foisonnement intellectuel d’une époque où les mythes, la peinture et la poésie dialoguent avec la psychanalyse.
Ainsi, la théorie psychanalytique se présente au lecteur sous une forme inédite : vivante et donc inachevée.