Agostini Joseph
Auteur de Gainsbourg sur le divan, Dalida sur le divan et Les chansons d’amour guérissent le cœur du monde (Éd. Robert Laffont), je m’intéresse, depuis quelques années déjà, au lien entre la musique populaire et la psychanalyse.
Dans les trois volets de ce séminaire, nous nous intéresserons au charme magnétique ancestral de la chanson d’amour. Quand elles attisent nos angoisses, c’est pour nous aider à les formuler, à border de mots simples ce qui nous assaille. La fonction thérapeutique de la chanson n’est pas à négliger dans ce monde au réalisme cinglant, qui n’autorise aucun ratage, aucune fêlure. Inoffensives, les chansons d’amour ? Détrompons-nous. Il s’agit d’armes de pointe. Dire quelle chanson on préfère, et pourquoi, c’est dévoiler beaucoup plus que ce qu’on imagine. Freud comparait l’âme humaine à un diamant, qui quand il explosait, montrait ses lignes de faille. La chanson percute le diamant à un endroit précis. Elle atteint alors sa cible ; le coeur pur et sacré des larmes.
Avec les psychanalystes Emanuela Surace, Fatima Gaoua, Fabiana Chianese, la réalisatrice d’Arte et philosophe Léa Veinstein et le musicologue Esteban Buch, nous vous proposons ce voyage dans les mots sucrés et infiniment troubles de la chanson d’amour.
À 21 h, les mercredi 11 octobre 2023, 24 janvier et 05 juin 2024
au local d’Espace analytique : 10 rue Lebouis – 75014 Paris
et en visioconférence.
Contactez-moi pour y assister et y participer : agostinijoseph1@gmail.com