Marie Pierre
Si le pari auquel est confrontée la psychanalyse aujourd’hui, et donc chaque psychanalyste, est de relever le dé de la souffrance psychique dans un contexte de réductionnisme biologique et cognitif, il y va d’aller au-delà des Écrits techniques de Freud dont l’horizon est l’adaptation de l’analysant aux usages pour se déprendre de sa névrose infantile-source de l’ego psychology, comme de La Direction de la cure de Lacan proposant la fiction d’une structure symbolique idéalisée dont l’assomption offrirait à l’analysant la garantie d’un universel-source d’une normation dogmatique (où Legendre a puisé ses thèses) ; pari à tenir si la psychanalyse a pour fins la déprise de tout oripeau phallique, narcissique ou de sens, afin que s’ouvre l’espace « tranquille » athéologique de la jouissance du réel, loin de la passion de l’Un où se nourrissent les aliénations.
On y participe en présentiel (18 rue de Varenne) ou en distanciel (Zoom) en écrivant à pajmarie@wanadoo.fr; la suite de l’argument sera envoyée aux inscrits ou consultable en juin sur le site : psychanalyseenextension.com
Deuxième mercredi du mois hors vacances scolaires à 21 h soit les 11 octobre 2023, 8 novembre 2023, 13 décembre 2023, 10 janvier 2024, 13 mars 2024, 12 juin 2024.
RENSEIGNEMENTS
Pierre Marie
3, rue du Cloître Saint-Merri, 75004 Paris
01 42 77 28 89
pajmarie@wanadoo.fr