Éditorial septembre 2024

Chères et chers collègues,

Après les frayeurs des élections législatives du mois de juillet 2024, nous nous réjouissons du fait que les libertés fondamentales de chaque personne en France soient garanties, ce qui est la condition de la pratique de la psychanalyse. Sans doute, cette élection nous fait prendre conscience à quel point les fondements républicains auraient pu être fragilisés et pourraient l’être dans un avenir proche.

Après cette pause estivale, nos activités analytiques reprennent dès septembre. Comme chaque année, la brochure 2024/2025 d’Espace analytique vous parvient par mail et est consultable sur le site.

Chères et chers collègues,

Après les frayeurs des élections législatives du mois de juillet 2024, nous nous réjouissons du fait que les libertés fondamentales de chaque personne en France soient garanties, ce qui est la condition de la pratique de la psychanalyse. Sans doute, cette élection nous fait prendre conscience à quel point les fondements républicains auraient pu être fragilisés et pourraient l’être dans un avenir proche.

Après cette pause estivale, nos activités analytiques reprennent dès septembre. Comme chaque année, la brochure 2024/2025 d’Espace analytique vous parvient par mail et est consultable sur le site.

En ce qui concerne les activités spécifiques d’Espace analytique, nous rappelons que les dates du Congrès ont été changées et sont maintenant du 12 au 15 décembre 2024.

Nous avons privatisé une soirée théâtre avec une pièce de Samuel Beckett, « Cap au pire » pour le jeudi 10 octobre 2024 â 19h 30, soirée initialement prévue pendant les premières dates du Congrès. Lors du changement de date du Congrès à la mi-décembre 2024, nous avons tenu à garder cette soirée théatrale ouverte à tous ceux qui le souhaitent qu’ils soient à Espace analytique ou pas. Pour s’inscrire, il suffit de regarder le site d’Espace analytique. Il est possible de prendre des places par l’intermédiaire de Hello asso : allez à Événements, déroulez les événements pour arriver à 2024, cliquez sur Cap au pire, et vous serez sur Hello asso qui vous permettra de prendre des places.

« Cap au pire » est mis en scène par Jacques Osinski, avec Denis Lavant. Cette mise en scène a déjà été produite au festival d’Avignon et y a rencontré un grand succès.

Je me contenterai de citer Thomas Bernhard, écrivain et dramaturge autrichien, à la réception du prix Büchner, un des prix de littérature allemande des plus prestigieux, en 1970. Ce texte est mis en présentation de cette pièce de Beckett, mis en scène par Jacques Osinski : « Les mots auxquels nous nous accrochons parce que nous devenons fous d’impuissance et désespérés de folie, les mots infectent et ignorent, effacent et dé- tériorent, font honte, falsifient, estropient, assombrissent et enténèbrent seulement. »

Nous verrons « Cap au pire », quant à nous, au Théâtre 14, 20 avenue Marc Sangnier, Paris 14.La représentation sera suivie d’un débat avec Denis Lavant, Jacques Osinski, David Rofé-Sarfati et Alain Vanier.

Ces mots qui résonnent avec l’expérience analytique ne nous laisseront pas indifférents, nous qui défendons cette expérience de la parole.

                                                                           Dominique Tourrès-Landman
                                                                          Présidente d’Espace analytique